vendredi 13 septembre 2013

Mort du blogue et analyse de ses résultats


C'est maintenant le temps de clore l'expérience qu'aura été la promotion de la bouffe de rue à Montréal. Je vous invite à lire l'analyse de ses résultats, intéressante pour tout usager du Web social!

La cause
La cause choisie a été la promotion du projet-pilote de l'arrondissement Ville-Marie sur les camions de bouffe de rue. La promotion a été effectuée du 13 août au 13 septembre 2013. Un inventaire des moyens de promotion déjà présents sur le Web a été effectué au début du projet :


La promotion
Quatre outils de promotion ont été utilisés :


La blogue été la source principale de promotion, dont ensuite étaient tirées de courtes phrases positionnées dans mes comptes Facebook et Twitter personnels grâce aux outils de partage. Facebook a également été une source de partage pour les articles de médias concernant mon sujet d'intérêt et certaines interventions ciblées. Le groupe Facebook Pour la bouffe de rue à Montréal a été utilisé comme source d'inspiration, mais j'y ai également partagé l'ensemble de mes articles de blogues ainsi que mes ajouts sur mon compte Facebook personnel et les articles.
 
L'analyse des impacts
Le blogue présente 436 pages vues en date du 13 septembre 2013. Voici l'analyse détaillée de ses statistiques.

Nombre de visiteurs par message


Il est intéressant de constater que les articles ayant eu le plus de succès sont ceux mettant de l'avant les enfants ou des noms de restaurants très connus, ainsi que ceux dont le contenu était source de polémique: donc, un contenu à plus haute teneur émotive.

Origine des visiteurs
Facebook est la principale source de trafic. Ce sont donc mes 148 amis et certains des leurs qui ont principalement consulté mon blogue. Cependant, le site vampirestat.com est la deuxième source. J'ai visité ce site, dont le contenu tourne autour de la potentielle capacité à analyser la valeur monétaire d'un autre site Web à partir de son url. Je n'avais jamais visité ce site auparavant. Je dois avouer que je ne comprends pas quel lien existe entre mon blogue et ce site et que je ne suis pas en mesure d'avancer une explication, ce qui s'avère problématique. En effet, dans une réelle campagne promotionnelle, il est fondamental de pouvoir comprendre les sources du trafic pour pouvoir identifier les canaux gagnants, mais également minimiser les risques. 

Si je ne prends pas en compte les 20 entrées directement de mon blogue, dont je suis la responsable, la troisième source de trafic est composée de divers outils de recherche Web.

Les statistiques présentent 133 sites d'origine pour 436 pages vues. Cela signifie que la majorité des visiteurs de mon blogue sont des visiteurs réguliers qui ont soit tapé l'adresse directement dans le navigateur ou l'avait sélectionné dans leurs favoris.  

L'origine géographique 

La diversité géographique de mes visiteurs m'a particulièrement étonnée. En effet, 18 visiteurs provenaient de sites de recherche tel que Yahoo et Google, mais 143 visiteurs proviennent de l'extérieur du Canada. L'analyse géographique des mes amis Facebook fournie une explication à cet état de fait : le tiers d'entre eux habitent dans d'autres pays que le Canada.





En conclusion
Voici mes principales conclusions :


1. L'usage du blogue comme source principale a été une bonne décision pour les raisons suivantes :

  • Il permet de donner accès à un ensemble de médiums : textes, images, vidéos, hyperliens.
  • C'est une source dont les textes peuvent être facilement partagés vers une diversité d'autres sources grâce aux outils intégrés.
  • L'accès immédiat aux statistiques permet d'ajuster les contenus en fonction des intérêts des lecteurs.
  • Il offre la possibilité d'intégrer des contenus plus longs et étoffés en fonction des choix promotionnels.

Cependant, nourrir un blogue exige du temps, des compétences en recherche et en rédaction ainsi qu'une certaine régularité dans l'ajout de contenu. Si j'ai démontré les deux premières compétences, mon ajout de contenu a été irrégulier et insuffisant pour permettre une promotion vraiment efficace. Également, l'identification des messages à haut impact a été fait trop tard dans l'exercice pour être réellement mis à profit.

2. Mon compte Facebook s'est révélé la plus importante source de trafic. Cela signifie que mes amis et connaissances ont été les principales personnes à soutenir mon initiative, ce qui constitue une bonne base mais ne me semble pas suffisant pour offrir une réelle visibilité à une cause. Un usage accru du groupe Facebook Pour la bouffe de rue à Montréal en poussant plus d'une fois les articles à succès du blogue aurait probablement permis d'augmenter les statistiques de fréquentation de celui-ci. Il est à noter cependant que cela n'aurait pas permis d'offrir une meilleure visibilité à la cause, les membres du groupe l'appuyant déjà.

3.Mon compte Twitter a été sous-utilisé. Ceci étant un tout nouvel outil dans mon arsenal personnel, je n'ai pas pris le temps de développer mon auditoire avant de débuter la promotion, ce qui aurait dû être la première étape. Également, si je me suis abonnée aux comptes Twitter des principaux restaurateurs de rue, je n'ai pas partagé leurs interventions. En effet, pour être efficace, Twitter exige un suivi continu et une réaction rapide, ce que je n'ai pas fait.

4. L'étude des statistiques aurait due être fait en continu et leur résultats utilisés au fur et à mesure pour guider l'élaboration des contenus promotionnels et ainsi que l'usage des canaux de diffusion. 

5. Finalement, l'utilisation d'un outil d'agrégation et de partage de contenu aurait facilité la diffusion des messages à un ensemble d'outils sociaux.

            

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